<%@ page language="java" contentType="text/html; charset=UTF-8" pageEncoding="UTF-8"%> <%@ taglib prefix="f" uri="http://java.sun.com/jsf/core"%> <%@ taglib prefix="h" uri="http://java.sun.com/jsf/html"%> Ether: NDACC
 



Le NDACC (Network for Detection of Atmospheric Composition Change) est un réseau international de surveillance sur le long terme de la stratosphère et de la haute troposphère crée en 1991. Il a pour objectif la détection des changements de composition chimique et de température d’origine naturelle ou anthropique ainsi que les interactions entre chimie et climat, et une validation sur le long terme des observations des mêmes paramètres par les séries de satellites mis en orbite depuis lors.



Les équipes françaises y contribuent par des observations en différents sites répartis sur tout le globe :

- en France métropolitaine à l’Observatoire de Haute Provence (OHP) et à Lannemezan , au sein de la station primaire des latitudes moyennes de l’hémisphère Nord; ainsi que dans les stations complémentaires de Briançon, Bordeaux et au Plateau de Bure et Villeneuve d'Ascq;
- en Antarctique dans les bases de Dumont d’Urville et de Concordia (Dôme C) au sein de la station primaire antarctique ;
- à l’île de la Réunion au tropique sud dans l’océan indien (station complémentaire);
- à l’observatoire d’Alomar au cercle polaire nord en Norvège (station complémentaire) ;
- et dans onze stations complémentaires du réseau SAOZ : ScoresbySund au Groenland, Sodankyla en Finlande, Salekhhard et Zhigansk en Siberie, OHP en France, Tarawa au Kiribati, Bauru au Brésil, aux îles de la Réunion et de Kerguelen dans l’océan indien, Dumont d’Urville et Concordia en Antarctique.



Les mesures en ces différentes stations, effectuées à l’aide d’instruments variés, incluent :

1. des profils verticaux de température, d’ozone et d’aérosols par lidar ;
2. des sondages ozone en ballon ;
3. des colonnes d’ozone et de NO2 par spectrophotomètres Dobson et spectromètres UV-Visible SAOZ ;
4. des mesures de rayonnement solaire ultraviolet et de colonne d’ozone à l’aide de spectro-radiomètres ;
5. des profils de vapeur d’eau par radiométrie micro-ondes et lidar Raman.



Les activités françaises sont regroupées au sein d’un Service d’Observation NDACC-France de l’Institut National des Sciences de l’Univers du CNRS, géré par l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL). Six laboratoires y contribuent : Service d’Aéronomie à Paris et à Verrières le Buisson, Laboratoire d’Aérologie à Toulouse, Laboratoire de l'atmosphère et des Cyclones à l’île de la Réunion, le Laboratoire d’Optique Atmosphérique à Lille, l'équipe d’Interaction entre Rayonnement Solaire et Atmosphère à Grenoble et le Groupe de Spectrométrie Moléculaire Atmosphérique à Reims.