64 | | Toutefois, certains cas limite obligent à s'en préoccuper. Considérons un point P du globe près du terminateur ; nous voulons interpoler l'ozone de jour en P à la date ti. Soient t1 et t2 les dates adjacentes du fichier d'ozone. En t1 et ti, P est dans la nuit polaire ; en t2, il est dans le jour. Il faut une valeur d'ozone de jour en P afin de pouvoir interpoler la concentration en ti. Il est alors préférable de prendre pour cela l'ozone de jour+nuit, puisqu'adopter l'ozone de jour conduirait à surévaluer le résultat. C'est pour cela que les fichiers d'ozone de jour ont été complétés par l'ozone de |
65 | | , tel qu'au 15 du par exemple, l'interpolation temporelle en un point qui est le mois précédent dans la nuit polaire, le mois |
| 64 | Toutefois, certains cas limite obligent à s'en préoccuper. Considérons un point P du globe près du terminateur ; nous voulons interpoler l'ozone de jour en P à la date ti. Soient t1 et t2 les dates adjacentes du fichier d'ozone. En t1 et ti, P est dans la nuit polaire ; en t2, il est dans le jour. Il faut une valeur d'ozone de jour en P afin de pouvoir interpoler la concentration en ti. Il est alors préférable de prendre pour cela l'ozone de jour+nuit, puisqu'adopter l'ozone de jour conduirait à surévaluer la concentration interpolée. C'est pour cela que les fichiers d'ozone de jour ont été complétés par l'ozone de jour+nuit dans la nuit polaire. |
67 | | Les raisons poussant à réaliser un lissage: |
68 | | * l'échantillonnage temporel est assez faible ; les champs sont tous pris à 0h UTC. Si une structure présentant une dissymétrie zonale (notamment les vortex polaires) subsiste près de la transition jour-nuit, elle nuit grandement à la qualité des moyennes zonale jour et jour+nuit. |
| 66 | 3) Hybridation des fichiers: |
| 67 | * Interpolation horizontale (96x95), puis détection de la tropopause des champs stratosphériques (cette tropopause est prise comme référence dans la suite, car la résolution verticale de ces champs est supérieure). |
| 68 | * Interpolation verticale (50 niv), puis détection de la tropopause des champs troposphériques. |
| 69 | * Étirement du champ troposhérique de manière à "tirer" la tropopause troposphérique vers la tropopause stratosphérique et conserver le même champ de pression au sol. Cela revient à considérer que les points troposhpériques sont non pas en Pt, mais en Pt*, avec: |
72 | | Les fichiers s'obtiennent en |
73 | | **** ANCIENNE METHODE **** |
| 75 | * Construction des champs globaux (12 par an, fichiers annuels): |
| 76 | a) au-dessus de la tropopause + 2 kms: champ troposphérique |
| 77 | 2) au-dessous de la tropopause - 1 km : champ stratosphérique |
| 78 | 3) au voisinage de la tropopause (-1 -> +2 kms): mélange des deux champs précédents. On note lnP1 (resp. lnP2) le log de la pression côté strato: tropopause + 2 kms (resp. tropo: tropopause - 1 km). En clair: |
| 79 | |
| 80 | O3t(P)-O3s(P) PI lnP -lnP1 |
| 81 | O3*(P) = O3s(P)+ ------------- [ 1 + SIN( -- (1 + --------- )) ] |
| 82 | 2 2 lnP2-lnP1 |
| 83 | |
| 84 | DIFFICULTÉ: les périodes des deux runs diffèrent. tropo: 1850-2000 ; strato: 1961-2006. |
96 | | A partir de l'année suivante, on est en configuration 'nominale': l'intervalle pour la climatologie de chaque mois (+/- 5 ans, centré sur l'année courante) est complet: |
97 | | * 1856: décembre: climato 1850-1860 ; janvier->décembre: climato 1851-1861 ; janvier: climato 1852-1862] |
98 | | |
99 | | Nouveau cas particulier à la fin, de 2001 à 2006: on n'a plus assez de champs pour la fin d'intervalle de climatologie: |
100 | | |
101 | | En pratique (car on a imposé le champ climatologique 1961-1971, noté SC66 dans la suite, en strato avant 1960, la transition de 1956 à 1965 est un peu étrange, mais rien de grave. Pour la strato, voilà ce qui se produit (je ne considère que les 12 mois principaux, pas les mois de décembre et janvier ajoutés, pour ne pas surcharger): |
| 103 | COMMENTAIRE SUR LES DEUX MÉTHODES: |
| 104 | * La première méthode produit des fichiers annuels utilisables, mais la climatologie tropo passe continûement de la moyenne 1961-1971 (notée SC66) à celle même moyenne, par l'intermédiaire de champs différents, de 1955 à 1966: |
111 | | * Sclim1966=(S61+S62+S63+S64+S65+S66+S67+S68+S69+S70+S71)/11=SC66 |
112 | | * Sclim1967=(S62+S63+S64+S65+S66+S67+S68+S69+S70+S71+S72)/11=SC67 |
113 | | |
114 | | Bref, dans la zone de transition, on constate que la pondération des stratos REPROBUS permettant de construire notre climatologie est un peu étrange (les champs des années successives ne sont pas du tout utilisés de la même façon), mais cela procure une transition douce bien "chargée" en SC66, ce qui en me semble pas si mal. Ce qui n'est pas très plaisant quand-même, c'est que l'on passe continûment de SC66 (en 1955 et avant) à ... SC66 à nouveau en 1966, par des intermédiaires qui ne sont pas SC66 précisément. |
115 | | |
116 | | Autre possibilité : |
117 | | |
118 | | * Imposer la strato SC66 entre 1956 et 1965 dans les fichiers annuels revient à décaler le problème de 5 ans, ce qui n'est pas une solution (et c'est sans fin: on finit par mettre SC66 partout ;) ). |
119 | | * Utiliser les stratos 1961-1971 bouclées en-deçà de 1965 (ainsi, on retouve bien SC66 en strato en moyennant sur 11 ans, mais les fichiers annuels sont inutilisables pour autre chose) |
120 | | * Faire la climatologie AVANT combinaison tropo/strato (je n'aime pas trop, notamment parce que les fichiers annuels doivent être produits par ailleurs). |
121 | | |
122 | | Au-delà de 2000, je ne pense pas que l'on utilisera les champs, sans quoi je suppose que Sophie aurait poursuivi la simulation. |
| 114 | En revanche, avec la seconde méthode, la climatologie strato reste toujours identique à SC66: grâce au petit stratagème "cyclique", les strato de 1961 à 1971 se trouvent toujours comptabilisées dans la moyenne. |